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Nuisances sonores à Vincennes et en région parisienne

Challenges le 19 septembre 2020 : « A Paris, le bruit des 8.000 terrasses éphémères fait craquer les riverains »

Un vent de révolte souffle sur Paris. Les riverains sont en colère. Ils craquent d’être privés de sommeil depuis des semaines. D’être dérangés par le bruit tous les soirs. D’être obligés de vivre fenêtres fermées, malgré l’été indien. En cause : les 8.000 terrasses éphémères autorisées dans la capitale au sortir du confinement. Mises gratuitement à la disposition des cafetiers et restaurateurs pour les aider à se sortir du marasme de la crise, elles étaient supposées respecter les distances de sécurité et fermer le soir à 22 heures. Les gérants s’y étaient engagés en signant une charte, que certains affichent bien en vue, faute de la respecter. Le 17 septembre, Jean-Christophe Martin, élu de l’opposition, mesurait le bruit, place de la Fontaine Timbaud à 23h30 : « 80 DB, c’est énorme : le double de la norme préconisé par l’OMS »

Le Parisien le 29 août 2020 : « A Saint-Denis, le nouveau maire en guerre contre la chicha dans l’espace public »

Une décision sans précédent en Seine-Saint-Denis, et rare pour un maire de gauche. Objectif : « Empêcher les nuisances sonores liées aux attroupements de personnes fumant la chicha jusque tard dans la nuit », résume Mathieu Hanotin. Pour motiver son arrêté, la ville explique s’être appuyée sur de nombreuses plaintes d’habitants victimes de nuisances liées au narguilé. « Au motif de fumer la chicha un peu n’importe où, certains s’arrogent le droit de privatiser l’espace public jusqu’à pas d’heure. L’ancienne majorité avait capitulé sur ce point… Pas nous : on est dans une logique de reconquête de l’espace public », détaille le maire, qui a déjà, depuis son élection, aussi pris des arrêtés obligeant certains commerces à fermer leurs portes à 23 heures, pour éviter des attroupements.

Le Parisien le 26 août 2020 : « Nuisances sonores : les habitants du 18e arrondissement de Paris à bout de nerfs »

Sans aide de la police et excédé après plusieurs tentatives de communication, Robin descend de chez lui et, emporté par la colère, jette leur enceinte au sol. S’en suit un véritable lynchage. Le jeune homme se fait passer à tabac par le groupe de fêtards. Résultats : un visage plâtré et 17 jours d’ITT. Une plainte est en cours. « Le pire c’est que depuis mon agression les mêmes individus continuent. On continue d’appeler la police, on a fait plusieurs courriers à la mairie qui sont restés sans réponse. On est complètement livrés à nous-mêmes », poursuit Robin. « On nous avait dit que la rue Lamarck était un quartier paisible du 18e, je ne m’attendais pas à être confronté à ce genre de nuisances et encore moins à me faire tabasser en bas de chez moi. »

Actu.fr le 12 août 2020 : « Villecresnes interdit les chichas dans certains espaces publics »

Au cœur de l’été, la commune de Villecresnes (Val-de-Marne) a publié un arrêté municipal interdisant la consommation de chicha et de narguilé dans certains de ses espaces publics jusqu’au 1er novembre 2020 inclu. L’arrêté signé le 16 juillet 2020 par Patrick Farcy (SE), maire de Villecresnes, liste les motivations de cette interdiction qui vise à « prévenir les désordres et nuisances portant atteinte au bon ordre, à la sûreté, à la tranquillité et à la salubrité publiques ».

Le Monde le 25 juillet 2020 : « Coronavirus : face à la fermeture des clubs, la fête se réinvente en extérieur… et sans autorisation »

La même scène se répète chaque week-end depuis le déconfinement : à la nuit tombée, une foule de Parisiens et de personnes de la proche banlieue investissent le bois de Vincennes, dans le 12e arrondissement, avec comme points de repère les nuées de lumière des portables et les vibrations des infrabasses. La plupart du temps, elles ont été stoppées par la police pour non-respect des règles sanitaires. Mais c’est le sud du bois de Vincennes qui en est devenu l’épicentre depuis que l’on a le droit de sortir de chez soi mais que la vie nocturne pré-Covid-19 ne s’est toujours pas réveillée. Frédéric Hocquard, adjoint à la Mairie de Paris chargé du tourisme et de la vie nocturne, reconnaît qu’après le confinement il y a eu « une tolérance » concernant les fêtes au bois de Vincennes. 

Actu.fr le 7 juillet 2020 : « Tirs de mortier, nuisances sonores… Les villes du Val-de-Marne prennent des mesures »

A Vincennes, ce sont surtout les nuisances sonores qui posent problème à la Ville. Charlotte Libert-Albanel, maire (UDI), explique : « La question des nuisances sonores créées, la nuit, par des petits groupes qui se rassemblent, dans nos parcs, jardins, passages… est un problème récurrent qui a pris une ampleur croissante ces dernières semaines avec le désœuvrement de nombreux jeunes déscolarisés ». Problème, la police municipale ne peut intervenir que jusque minuit, et « les moyens mutualisés de la police nationale entre Vincennes et Fontenay ne lui permettent pas d’intervenir aussi souvent que nécessaire sur ce type de faits ». C’est pourquoi la Ville de Vincennes a de son côté mis en place un système de gardiennage : « Nous avons recours, de manière complémentaire, à des sociétés de gardiennage en statique – sur autorisation de la préfecture car les villes n’ont pas la possibilité de mettre en œuvre ce type de prestations de façon pérenne. Contrairement à ce que j’ai pu lire sur les réseaux sociaux, cette intervention concerne aussi bien le cours Marigny et le jardin du Midi que le secteur Pompidou ». Si la Ville de Vincennes n’avait pas eu l’autorisation de la préfecture dans un premier temps, elle vient d’en obtenir l’aval très récemment. 

Le Parisien le 29 juin 2020 : « Vincennes : les voisins de la dalle Pompidou rêvent de nuits calmes »

Du bruit et de la fureur. À Vincennes, c’est ce qui agite les voisins de l’esplanade Georges-Pompidou et les jardins adjacents. Ils supportent durant des nuits entières les désagréments occasionnés par des bandes de jeunes très bruyants. Ces voisins-là ont déjà rédigé une pétition, déposée une main courante pour « bruit et tentative d’agression », alerté la mairie. Mais leur problème perdure.  Pour mettre un frein aux nuisances, la ville avait obtenu la dérogation du préfet du Val-de-Marne permettant de faire appel à une société de gardiennage et de sécurité qui assurait, en 2019, des rondes dans le secteur.  Si l’effet dissuasif des vigiles se faisait sentir, les passages aléatoires des polices municipale et nationale « ne sont pas assez nombreux » au regard de certains.

Le Parisien le 19 avril 2020 : « Nuisances sonores à Paris : ils disent merci au confinement »

Certains riverains des quartiers habituellement très fréquentés de la capitale ne peuvent s’empêcher d’apprécier l’absence de bruit. Et un sommeil réparateur ! Se coucher, l’esprit serein. S’endormir sans prendre de gélules de plantes ou mettre de bouchons d’oreilles. Un doux rêve qui se réalise pour un grand nombre de Parisiens. Le confinement, mis en place pour limiter la propagation du Covid-19 depuis un mois, a un effet positif sur le bruit et les nuisances sonores. Un calme inhabituel règne dans les rues de la capitale, de jour… comme de nuit. « C’est spectaculaire, commente Gilles Pourbaix, président du réseau Vivre Paris! militant « pour le droit de dormir la nuit et de circuler sans entrave sur l’espace public le jour ».

Nuisances sonores et leurs effets

Le Point le 3 septembre 2020 : « Le tapage nocturne, cet attentat contre la civilisation »

Les nuisances sonores mériteraient de faire plus de bruit dans les médias. Pour que, enfin, les pouvoirs publics s’y intéressent sérieusement. C’est que le tapage nocturne, voyez-vous (ou plutôt entendez), n’est pas un simple manque de savoir-vivre, encore moins une forme de désinvolture. C’est l’acte antisocial par excellence, une insulte cynique au voisinage et, à travers lui, un crachat à la face de l’humanité civilisée. C’est aussi une violation intolérable de la vie privée, invisible mais réelle. Les tapeurs nocturnes ne sont pas dehors : ils sont dedans, chez vous, dans votre chambre à coucher, votre lit, et vos oreilles.

Le Monde le 11 juillet 2020 : « Stress et maladies cardio-vasculaires : comment les nuisances sonores touchent la santé »

En Ile-de-France, les habitants des zones densément peuplées perdent en moyenne dix mois de vie en bonne santé en raison du bruit. Ces données sont connues depuis longtemps, mais le confinement, marqué par une baisse du volume sonore inédite pour beaucoup de Français, a fait prendre conscience de l’impact de ce type de nuisances sur la qualité de vie. Selon une publication, au début de l’année, de l’Agence européenne de l’environnement, le bruit environnemental provoque environ 12 000 morts prématurées et 48 000 nouvelles maladies cardio-vasculaires par an dans l’Union européenne. A cela s’ajoutent 6,5 millions de personnes soumises à des troubles du sommeil chronique – et l’agence juge ces chiffres « très probablement sous-estimés ».

Le Monde le 12 juillet 2020 : « Comment je faisais avant ? : le confinement, une « parenthèse enchantée » à la pollution sonore »

Une centaine de réponses de femmes et d’hommes de tous âges, vivant à la campagne ou en ville témoignent d’un paradoxe : celui d’avoir pu « entendre le silence ». Une diminution du niveau sonore de 3 dB est déjà perceptible à l’oreille, fait savoir Bruitparif, et à partir de 5 dB l’amélioration est nette. Une diminution du niveau sonore de 10 dB est quant à elle ressentie comme une division par deux du bruit. « Le bruit est devenu une nuisance plus difficile à supporter quand on sait qu’il est possible de l’éviter », estime François.

Le Progrès le 23 mai 2020 : « Le « vrai calme » en ville, souvenir bientôt perdu du confinement »

Après presque deux semaines de déconfinement, les messages de ce type se multiplient sur les réseaux sociaux, regrettant un des effets collatéraux positifs de huit semaines d’enfermement et d’interdiction de quasiment tous les déplacements: le calme retrouvé des (grandes) villes. Car ces huit semaines ont constitué une «expérience sensorielle inédite» comme le souligne Mme Mietlicki. Les réductions sonores constatées peuvent aussi s’obtenir par des aménagements, comme des revêtements spéciaux sur les voiries, mais en temps normal les basses fréquences restent, propageant la «rumeur de la ville». Mais le confinement a apporté cette fois le «vrai calme».

Reporterre le 9 mai 2020 : « Le confinement a permis le retour du silence et du plaisir d’écouter »

Il y avait quelque chose de nouveau et de réjouissant : le silence. Les 150 capteurs de l’association Bruitparif, déployés dans toute la zone densément peuplée d’Île-de-France, ont enregistré pendant les quatre premières semaines de confinement une diminution de 60 à 90% des émissions sonores le long des axes routiers. Ces témoignages jettent une lumière crue sur les nuisances sonores habituellement endurées par la quasi-totalité des Français. «Si l’on se réfère aux recommandations de l’OMS, ce sont 90% des Franciliens, soit 1,9 million de personnes, qui sont exposés à des niveaux de bruit néfastes pour leur santé», alerte Fanny Mietlicki, directrice de Bruitparif.

Le Monde le 28 mars 2020 : « Confinement : « L’exposition au bruit et au silence est très inégalitaire »

Les oreilles n’ont pas de paupières, l’audition est un sens toujours actif, même pendant le sommeil. On l’explique en avançant qu’il y a des millions d’années, ce sens servait de système d’alarme pour préparer le corps à l’action. De fait, chaque petit bruit entraîne, sans que l’on en ait conscience, une cascade d’événements biologiques et génère la sécrétion d’hormones du stress, tel le cortisol. Or une concentration anormale de ce type d’hormones a des effets dévastateurs, notamment sur les systèmes immunitaire et cardiovasculaire. Tout se joue au niveau du système nerveux autonome, une sorte de racine qui pénètre dans le corps et permet la régulation des fonctions vitales de l’organisme. Ce système est constitué de deux grandes branches, le système sympathique, que l’on pourrait décrire comme un accélérateur physiologique, et le parasympathique, qui est à l’inverse un frein. Lorsqu’une personne entend un bruit, le premier se déclenche. Pendant les moments de calme et de régénération du corps, l’autre prend le relais. Les deux fonctionnent en alternance.

The Conversation le 24 mars 2020 : « Dans le silence du virus : quels effets sur les êtres vivants ? »

Le silence est multiple – à la fois individuel et intérieur, collectif et extérieur – et circonstanciel puisqu’il est social, familial, musical, professionnel, spirituel, radiophonique, électronique. Selon l’acoustique, le silence « vrai » se situe donc à 0 dB. Il est possible d’atteindre ce niveau dans une pièce totalement insonorisée, mais il est impossible de percevoir le silence absolu car il est immédiatement interrompu par notre corps, nos mouvements respiratoires, nos battements cardiaques. La quête du silence absolu est ainsi perdue d’avance. Pour autant, le silence existe bien si l’on sort de cette définition strictement acoustique. Le silence n’est donc pas le néant – ce 0 dB défini par les acousticiens – mais plutôt une absence de bruit permettant d’atteindre un sentiment de tranquillité acoustique ; c’est notamment ce que l’on ressent dans les paysages sonores naturels. Le bruit est facteur de gène auditive, de trouble du sommeil, de déconcentration, de changement d’humeur et de stress pouvant conduire à des effets chroniques comme la diminution de l’apprentissage, l’hypertension, ou un dérèglement hormonal. Ainsi, les paysages sonores calmes nous apportent un sentiment bénéfique de tranquillité et de repos. Réduire le bruit, c’est donc assurément retrouver un contact sensoriel avec la nature, améliorer notre bien-être et protéger notre santé.

Le Journal du Dimanche le 12 mai 2019 : «L’appel des députés de la majorité : « La loi doit sanctionner la pollution sonore »

Plusieurs députés de la majorité, issus de La République en marche et du MoDem, appellent à lutter contre les nuisances sonores qui empoisonnent les jours et les nuits de plus de 8 Français sur 10. Il nous faut achever au plus vite la réalisation des cartes de bruit et des plans de prévention du bruit dans l’environnement, auxquels nous souhaitons donner plus de poids en les annexant aux plans locaux d’urbanisme.

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